En matière de banque par exemple, les contrats islamiques, qu'il s'agisse de la musharaka (partenariat) ou de l'ijara (location), les banques ne prélèvent pas d'intérêts, mais participent au profit et au risque de leur client, au même titre qu’un partenaire associé au capital. Avec l’ijara, le particulier qui emprunte pour acheter son logement verse un loyer et non un intérêt. Il ne deviendra formellement propriétaire que lorsque son prêt sera intégralement remboursé.
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Pour respecter l’éthique musulmane, une filiale de la Société générale a lancé il y a peu des produits financiers halal. Explications… L’islam a enfin sa finance ! Lancée à ses débuts en Asie et au Moyen-Orient, la finance islamique est aujourd’hui mondiale et représente près de 455 milliards d’euros ! Une somme importante que les banques occidentales ont souhaité prendre en compte, à l’image de la Société générale. Mais pourquoi ces fonds de placements se sont-ils développés ? Il faut savoir que la charia, ensemble de règles de conduite applicables aux musulmans, a des exigences quant à la nature de l’investissement. Ainsi, les jeux de hasard, les activités en relation avec l’alcool, l’élevage porcin, l’armement ou encore l’industrie cinématographique suscitant ou suggérant la débauche ou la déchéance de l’être humain constituent des secteurs d’investissement prohibés. C’est dans ce cadre que la SGAM AI (Société générale Asset Management), filiale de la banque, a proposé aux habitants de la Réunion des placements qui respectent les lois coraniques. Deux produits validés par la charia ont été lancés en collaboration avec la Banque française commerciale de l’océan Indien (BFCOI) et le succès est au rendez-vous. La France en retard Une table ronde est d’ailleurs organisée mercredi 14 mai au Sénat en présence de Jean Arthuis, président de la commission des Finances du Sénat, pour débattre de l’insertion et de l’essor de ce marché en France. En fait, notre pays est considéré comme « en retard » par rapport à la Grande-Bretagne, qui fait figure d’exemple en matière de finance islamique. Mais des interrogations subsistent : l’arrivée future de ces produits financiers en France risque de provoquer des manifestations d’autres religions, comme le judaïsme, qui peut, lui aussi, revendiquer ses croyances et ses principes. Il ne faut pas se voiler la face, la finance islamique est un nouveau business que les banques françaises vont s’empresser de développer.
« source France-soir.fr » le 03.05.2008 »
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