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MARDI 28 SEPTEMBRE 2008

 

 

Fethi jerbi
 
L'analyse de l'économie et du social d'un quelconque pays n'est pas purement une démarche comptable ou une lecture simple des statistiques celles que l'on veut mettre à la disposition du public, c'est surtout une observation, un constat, une démarche scientifique qui consiste à chercher les vérités, à confronter les statistiques, les sources, voire à produire par soi-même les chiffres.
 
Dans le cas de la Tunisie, il est autant prétentieux d'évaluer des bilans économiques et sociaux, que d'analyser le résultat d'un quelconque scrutin électoral orchestré par un pouvoir qui régit la chose publique par la mystification de la réalité .
 
Dans le cas de la Tunisie, il est absolument difficile d'évaluer des bilans économiques et sociaux dans un contexte où les statistiques produites sont instrumentalisées par ceux là mêmes qui gèrent les politiques économiques et sociales du pays. Que ceux qui reproduisent les statistiques telles que le FMI, la BM, leurs pouvoirs sont limités ; leurs plans, en règle générale, sont dictés de Washington ainsi que de l'Atce (agence tunisienne de communication extérieure), et mis en forme au cours de brèves missions par des hauts responsables qui dès leur descente d'avion, s'immergent dans les chiffres du ministère des finances et de la banque centrale et, pour le reste, résident confortablement dans les hôtels de la capitale. La plupart de ces institutions internationales, on le comprendra, n'ont pas les moyens de contrôler la véracité des données et encore moins d'auditer les comptes des nations.
 
Bien qu'ils se positionnent, comme faisant partie de l'opposition tunisienne au régime de Ben Ali, fervents défenseurs des idéaux de la pensée économique socialisante, certains adeptes de l'économisme font l'écho hystérique et grossier d'un développement certain de la Tunisie, des acquis et des réalisations du régime dans le domaine de l'économique et du social. Ils vont jusqu'à élaborer des diagnostics et prescrire des remèdes. 5% de croissance... c'est un taux insuffisant pour ceci et pour cela..., 15% de chômage... c'est une catastrophe, 4% d'inflation... c'est un dérapage dangereux, etc...comme si ces indices reflètent réellement leurs niveaux.
 
Ces mêmes fervents défenseurs des idéaux de la pensée économique socialisante, colportent aussi et paradoxalement les quelques performances macroéconomiques à teneur ultralibérale (monétariste) que tentent désespérément à exécuter les responsables incuries de la politique budgétaire et monétaire de la Tunisie à savoir : la libéralisation des marchés, la réduction des déficits budgétaires, la diminution des fonctionnaires, la vente des entreprises publiques, l'assainissement des secteurs bancaires.
 
Outre qu'ils passent sous silence comme le font les sherpas du régime, le constat fait par ces mêmes experts des institutions financières internationales sur les critères utilisés par les autorités tunisiennes pour mesurer le degré de développement socio-économique et sectoriel du pays et qui sont de moins en moins en phase avec ceux des organismes internationaux[1]. Ces mêmes adeptes de l'économisme passent aussi sous silence le constat de ces mêmes experts de l'état de non performance des vrais indicateurs macroéconomiques. 
Car, dans toutes les conclusions des consultations au titre de l'Article IV avec la Tunisie, le FMI, pour ne citer que celui-ci, ces mêmes experts notent la fragilité structurelle de l'économie, le surendettement extérieur, les déséquilibres chroniques de la balance commerciale, en somme sur l'insuffisance et l'absence d'une croissance économique soutenue pour résoudre le problème du chômage, la faiblesse de la demande intérieure, le manque d'investissement privé intérieur et extérieur.
Cinquante ans plus tard, l'économie tunisienne est à bout de souffle. Et ce n'est pas faire preuve de pessimisme que de dire que la situation est particulièrement grave et les perspectives qu'elle implique pour le pays à moyen et long terme le sont d'autant. Piètre cette performance ; quand on songe que rien n'a été fait pour la génération d'aujourd'hui et surtout celle de demain, qui viendra, mal éduquée et sans perspectives d'emploi, exprimer avec force leur désir d'émigrer.
 
Certes que la Tunisie est plus riche qu'elle n'est développée et qu'elle vient d'être classée parmi les cinq pays africains les plus performants par la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (CEA). Mais à l'exception de l'Afrique subsaharienne, la croissance moyenne et réelle du revenu du tunisien qui était supérieur à celui de l'Asie dans les années 1960, déclinait depuis lors. Alors que les habitants de certaines régions en développement doublent leurs revenus en une décennie, on estime qu'il faudrait, au rythme actuel, cent quarante ans à la Tunisie pour réaliser la même performance. Tandis que, dans les autres zones de la planète, la productivité augmentait à un rythme accéléré depuis 1960, elle déclinait en Tunisie.
 
En l'absence de ressources propres pour financer l'économie, l'équilibrisme macro-économique et financier, auquel se livrent depuis plusieurs années les autorités (depuis 1986), ne reflète que les conditionnalités imposées par l'ajustement structurel et par le code de conduite fixé par le consensus de Washington : austérité budgétaire, privatisations massives, ouverture de l'économie aux investisseurs étrangers, instauration du régime du taux de change flottant et ouverture du compte capital. Et que parallèlement à la problématique du développement, qui est une problématique propre, se greffe une problématique financière qui résulte de ce recours aux capitaux extérieurs libellés en devises fortes.
 
En fait, derrière ces équilibres de façade des plus aléatoires, des enjeux autrement plus graves se jouent en permanence.
 
Dès lors, dans l'attente d'un réel audit des comptes de l'économie tunisienne, toute démarche sérieuse ne peut consister qu'à constater les prolégomènes à l'inefficacité des politiques économiques et sociales, à savoir :
 
A.   Les causes structurelles (distorsions) relatives au cadre politique et institutionnel des politiques socio-économiques.
B.   Les prolégomènes relatifs aux contraintes des politiques socio-économiques.
 
Première Partie :
 
Les causes structurelles (distorsions) relatives au cadre politique et institutionnel des politiques socio-économiques
 
La crise économique qui frappe actuellement la Tunisie, liée entre autres aux dépenses sécuritaires pharaoniques et à la corruption généralisée du régime, a de graves incidences sur les violations des droits humains particulièrement ceux des journalistes, des syndicalistes et de la population.
L'arsenal législatif répressif, les intimidations, et les emprisonnements se combinent pour faire taire ceux qui osent critiquer la politique économique et sociale du régime ou encore dénoncer la corruption des élites, la pauvreté et les violations des droits économiques et sociaux.
 
Les performances macro-économiques servent aujourd'hui de couverture à l'échec économique et à l'exploitation, avec peu d'empressement officiel pour remédier à l'inefficacité des institutions ou pour s'engager dans des réformes structurelles majeures comme celles préconisées par le FMI[2].  Les causes de cette situation sont toutefois bien antérieures à la crise actuelle.
 
L'histoire économique et sociale de 50 ans d'indépendance est celle des occasions manquées.  Les responsables de la politique économique et sociale de la Tunisie se sont condamnés eux-mêmes à répéter les erreurs tragiques qu'ils avaient déjà commises dans les années 1970 et 1980..
 
En réalité, le problème n'est pas fondamentalement économique, mais il est aussi institutionnel et politique.  Tant que les dysfonctionnements induits par des structures institutionnelles et politiques archaïques ne seront pas traités, il n'y a guère d'espoir d'une prospérité économique et encore moins d'un bien être social.
 
Peu de choses ont été faites pour répondre à la question essentielle, à savoir que les raisons internes du manque de performance de l'économie tunisienne et de l'utilité sociale ou collective des interventions publiques sont la conséquence logique d'une triple défaillance :
  1) L'absence de contrôle - sanction ;
  2) Des politiques tatillonne et de l'évitement ;
  3) La mauvaise gouvernance.
  4) L'absence de nationalisme économique
 
1) L'absence de contrôle - sanction 
 
De fait, le pouvoir de Ben Ali autant que celui de Bourguiba, ont fonctionné pendant plus de 50 ans, sans ' régulateur ', sans ' sanction ' : ni sanction démocratique (parti unique), ni sanction de marché (jadis économie administrée et de nos jours économie parallèle), ni sanction financière internationale (prêts abondants), ni sanction morale (soumission des intellectuels tunisiens et exil des récalcitrants).
Portés par une idéologie populiste et unanimiste qui niait toute différence d'intérêts, les deux pouvoirs n'ont jamais pu arbitrer entre les intérêts des différents secteurs économiques (entreprises publiques, privées, salariés..) ni définir avec la population un contrat social explicite et crédible.
 
Quand des options de socialisation ou de libéralisation économique sont prises, ils ne parviendraient pas à les faire appliquer par leurs administrations et par le lobby du parti psd et plus tard le rcd.
 
Nul doute que dans un contexte où la problématique des prises de décision dans l'économie et dans le social est appréhendée sans débats publics. Qu'elle est non assortie d'un processus répondant à certaines normes d'utilité collective et par le canal desquels les désirs des agents économiques peuvent être déterminés et enregistrés (la souveraineté par le vote). Ces prises de décision dans l'économie et dans le social ne peuvent être qu'assez mal saisies par les pouvoirs publics. Mal saisies, donc mal mises en œuvre ; constat primaire, avouons-le.
 
2) Des politiques tatillonnes et de l'évitement
 
Pendant cinquante ans les deux pouvoirs qui se sont succédé en Tunisie ont véhiculé des affirmations et des jugements qui n'ont pas toujours des assises solides et objectives. Les arguments avancés et les solutions proposées sont teintés d'éléments irrationnels, leurs discours s'apparentent à celui des années 30 en Europe où, avec la montée du national socialisme, on avance des solutions simplistes et globalisantes à des problèmes complexes.
 
La mise en œuvre de toutes les réformes ont été et resteront, dans une certaine mesure, contrainte par les hésitations et les revirements et de façon générale, par une discontinuité et une inconstance, reflétant, en dernière analyse, une absence de stratégie dans la démarche dont le volet législatif n'est que, dans son incohérence, l'illustration.
Ces indécisions ont souvent altéré toute lisibilité des objectifs réellement poursuivis, ont favorisé la persistance des comportements attentistes, et ont stérilisé en grande partie tout le potentiel d'initiatives. Ces contraintes ne sont pas imputables aux seules résistances éventuelles des intérêts en jeu, mais découlent plus fondamentalement de l'absence d'une ingénierie d'ensemble des réformes.
 
En dehors même de savoir si les résultats sont en mesure de juger convenablement des performances des politiques économiques et sociales, le fait de concevoir quasiment en parallèle des modèles de politiques sociales avec ceux des politiques de développement économique, manque de rationalité ou fait preuve d'une pure démagogie. 
En effet, l'analyse des modèles de politique économique et sociale mis en œuvre dans les différents pays, nous enseigne que si les conditions structurelles d'une économie en croissance soutenue ne sont pas réunies et si tous les agents économiques cherchent à maximiser leur propre optimum, l'allocation des ressources rares autant internes qu'externes ne serait pas efficiente, et les phénomènes d'externalités négatifs se trouveraient amplifiés. 
 
L'élaboration des modèles de politique sociale quasiment en parallèle avec la politique de croissance économique ne saurait être réalisée sur des marchés concrets aussi structurés que ceux des pays développés ! Et qu'aux phénomènes d'indivisibilité, de congestion, de déformation des préférences individuelles et d'imperfection de l'information pouvant entraîner l'échec du marché concurrentiel dans les pays développés, viennent se greffer dans le cas de la Tunisie les éléments d'un système de causalité circulaire et cumulative qui ont tendance à accroître les inégalités et à neutraliser les effets de diffusion de la croissance depuis des centres d'expansion vers les autres. 
 
Dans une économie, où persistent la rareté de l'offre et l'insuffisance d'accumulation du capital physique et financier, les pseudo stratégies d'un développement tout azimut (social et économique en parallèle) ne peuvent nullement aboutir à la réalisation simultanée des objectifs de croissance économique et de bien-être social ; constat primaire, avouons-le.
 
 
3) La mauvaise gouvernance
 
Tous les travaux de diagnostic effectués par des économistes sérieux ainsi que par les experts des institutions internationales montrent que les symptômes de la mauvaise gouvernance constituent un obstacle au développement social et économique.
Qu'une mauvaise gouvernance, je cite Mustapha Nabli Economiste en chef pour la région du Moyen-Orient et l'Afrique du Nord à la Banque Mondiale : « coûte cher aux pays d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, environ 1 point de croissance par an ».
« Que l'économie dans son ensemble va payer les conséquences sous la forme d'une croissance beaucoup plus lente, qui contraste avec celle de quelques groupes puissants qui « achètent » des lois et réglementations pour qu'elles leur servent directement ».
« Que les opérations de privatisation des entreprises publiques peuvent faire l'objet d'une 'capture de l'état' par les milieux proches du pouvoir en place (nomenklatura, apparatchik) souvent intermédiaires pour de grands groupes étrangers ! »
 
Comme l'expliquait et concluait le rapport confié à des experts arabes, par le PNUD « qu'au cours des 20 dernières années, le taux d'accroissement du revenu par tête y est le plus bas du monde. La productivité du travail est faible et en baisse continue entraîne une baisse des salaires réels ...que les pays arabes ne se sont pas développés, ni quantitativement, ni qualitativement, aussi rapidement ou harmonieusement que d'autres pays de régions comparables. Le produit intérieur brut cumulé des 22 pays arabes est inférieur à celui de l'Espagne ».
 
Comme l'avait découvert l'ONG américaine Freedom House, les nations les plus pauvres sont en général celles où les droits politiques et les libertés civiques sont restreints, où sévissent la corruption... où le même parti garde le pouvoir des décennies durant et où les femmes ont moins d'opportunités que les hommes. Que se sont les pauvres qui sont les plus touchés par la corruption ! La corruption fausse le plan d'affectation des ressources dans la société.  Elle enlève aux pauvres et aux démunis pour donner à ceux qui ont le pouvoir. 
 
Au déficit de l'inclusion et à l'absence de responsabilisation des gouvernants vient se greffer un nouveau phénomène celui de l'émergence au cours de ces dernières années des groupes criminels (clans et mafias). Ces derniers sont devenus des acteurs politiques et économiques à part entière, enlevant à l'Etat le monopole de la violence légale, en accord ou non avec les responsables officiels. Cette criminalisation croissante ne se fait pas uniquement sentir au niveau local car certaines mafias locales entretiennent des réseaux transnationaux (trafic de drogue, prostitution, immigration clandestine, frappe des faux dollars, etc. Ce caractère transnational des trafics ainsi que les bénéfices qu'il génère ont des répercussions indéniables sur l'appréciation des modèles et des politiques de développement du pays, En récupérant une partie de la manne blanchie le pays permet d'entretenir une économie, juste l'entretenir.
 
Ainsi il apparaît clairement que la corrélation entre démocratie et développement économique et social est forte. Qu'une mauvaise gouvernance ne peut-être qu'un obstacle au développement social et économique de n'importe quel pays ; constat primaire, avouons-le.
 
 
4) L'absence de nationalisme économique
 
Le Nationalisme économique signifie donc l'indépendance économique.
 
Le nationalisme économique positif  suppose l'action de l'Etat, notamment par le biais de la politique industrielle. Il faut en effet orienter le capital et le travail vers les industries à haute valeur ajoutée par travailleur, pour maintenir la supériorité économique d'un pays.
 
La puissance et la grandeur d'un peuple ou d'une nation ne sont jamais le produit de  sa superficie ni de ses richesses potentielles mais les fruits de la qualité des hommes qui composent cette nation.
 
 
Mais ici comme ailleurs, comme en toute thèse il y a lieu de dénoncer les lois corollaires de la loi principale. Affronter l'économie européenne de type unitaire avec l'ensemble intégré de l'économie européenne c'est courir à la phagocytose de notre appareil économique par l'appareil économique européen.
 
Le Nationalisme économique consiste notamment à veiller à ce que la Tunisie soit totalement autonome en matière de production et totalement autonome dans le domaine du ravitaillement en matières premières.
 
 
Tant que la Tunisie n'aura pas consolidé son économie par des structures politiques, elle devra se défendre de l'action européenne, s'en protéger. Les formes de libre-échangisme ne doivent être acceptées qu'après la constitution d'une entité économico politique solide.
 
Bref, que si la Tunisie est un petit pays, elle doit voir grand dès qu'il s'agit d'économie, de culture, d'agriculture, de sciences, d'histoire, de vie artistique, de promotion du bien-être de la société, bien sûr, de sport.
 
 
Cependant, on ne construit pas la grandeur d'un pays sur les ruines de son économie.
A bien des égards, la revendication obstinée d'une telle exception a laissé croire aux tunisiens que notre pays - par le fait d'un miracle inexpliqué autant qu'inexplicable - serait au-dessus des vulgaires lois de l'économie. Est-ce là la manifestation de notre grandeur ou l'aveu de notre candeur ?
 
Le résultat est que la succession de politiques économiques malencontreuses a, depuis plus de 50 ans, profondément endommagé le moteur de notre croissance interne au point que l'économie tunisienne est dangereusement tributaire de la conjoncture extérieure, notamment européenne.
Sur le désarroi économique, social et politique d'un pays réputé pour ses rêves de grandeur se veut aussi le bilan de crise d'un modèle de société, jugée à l'aune des critères de la réussite des autres, au moment où des économies affichent d'impressionnants indicateurs de bonne santé économique.
 
Pour le commun des mortels, la Tunisie présente certains signes extérieurs de richesse. Elle donne très bien le change en dépensant sans compter, et en octroyant ses largesses, soigneusement négociées, aux experts et aux vassaux qui aident son image à l'extérieur. En réalité, il n'en est rien, elle est endettée jusqu'au cou ; à un point devenu aujourd'hui quasi insupportable.
 
À titre de comparaison, un pays qui a une dette extérieure de la moitié de son PIB est déclaré ruiné par la communauté des États et ne peut plus obtenir un sous des organismes prêteurs
Ce qui semble inéluctable, c'est que la Tunisie va devoir plus tôt que tard revenir sur terre, quand ses bailleurs de fonds lui couperont les vivre.
 

[1] Les critères pour calculer le taux de chômage. L'utilisation de 1996 comme année de base pour déflater les composantes du PIB. L'emploi des ratios adéquats. La méthode de calcul des variations de stocks.
[2] Chose que l'on ne pouvait pas, au prime abord, lui reprocher, puisque la fameuse déclaration du 7 novembre 1987 ne présageait pas un programme économique en rupture avec le passé. La fameuse déclaration du 7 novembre 1987 a exclusivement dessiné l'évolution du pays vers la démocratie, les libertés civiles et les respects des droits de l'Homme tunisien. Cette volte face de ces dernières années pour mettre en exergue son bilan économique et social n'est en quelque sorte qu'un aveu d'échec de la mission pour laquelle il prétendait se voir confier en 1987, un alibi qui par nature s'est avéré difficile à vérifier. 

Tag(s) : #corruption
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