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La  déclaration arrogante de M. Mohamed Rachid Kechiche, Ministre des finances rappelle le style Marie-Antoinette : "S'ils n'ont pas de pain, qu'ils mangent de la brioche".


 

La hausse du prix des carburants fragilise tous les secteurs d’activés .........donc défavorise la création d'emplois.


 

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Tunisie : Entre baisser le prix du carburant et créer de l’emploi, le choix est vite fait

12/01/2009 00:06

Dans sa conférence de presse du samedi 10 janvier (voir notre article à ce sujet), le ministre des Finances a été plus d’une fois interrogé sur l’absence de baisse des prix du carburant en Tunisie en dépit de la baisse des cours du pétrole dans le monde. Après avoir étayé ses arguments (et sans langue de bois, précisons le), le ministre n’a pas réussi à convaincre l’assistance et la remarque a été formulée par un confrère.

Et au ministre de revenir à la charge pour expliquer davantage la vision du gouvernement et les raisons qui l’ont poussé à ne pas réduire les prix.
Mohamed Rachid Kechiche rappelle tout d’abord que la Tunisie n’a pas beaucoup augmenté ses prix lorsque le pétrole a connu des hausses vertigineuses. Certains pays, dit-il, ont augmenté leur prix de 1 dinar (chiffre donné uniquement pour illustrer l’exemple) puis ont réduit de 200 millimes. Nous, en Tunisie, on n’a fait qu’augmenter de 500 millimes dans l’ensemble, ce qui fait qu’en dépit des prix actuels, les nôtres demeurent inférieurs à ceux de plusieurs autres pays. Il est vrai que le prix du litre d’essence ou de diesel est inférieur à celui pratiqué en France ou au Maroc qui achètent le pétrole au même tarif que nous. En clair, et si nous avions bien compris, le prix du carburant en Tunisie serait encore plus élevé s’il était actuellement indexé au prix international du pétrole.

L’autre argument brandi par Kechiche est celui des choix gouvernementaux de profiter de cette accalmie (provisoire) des prix pour investir davantage dans d’autres pans de l’économie : le développement, l’infrastructure, mais surtout l’emploi.
« Il faut avouer que ceux qui ont accès aux médias sont des personnes ayant un certain niveau matériel et peuvent, dès lors, faire entendre leur voix. Mais ce n’est pas le cas des demandeurs d’emploi, déclare le ministre. Interrogez un chômeur s’il vaut mieux lui trouver un emploi ou baisser le prix de l’essence de 50 millimes et vous verrez sa réponse ».
Tout en admettant que la décision est impopulaire, Mohamed Rachid Kechiche laisse la porte entrouverte en déclarant que la révision des prix intérieurs "est possible" s'il s'avère que l'économie nationale n'est nullement touchée par le fléchissement de l'économie mondiale.

  "source Businessnews"

 

Tag(s) : #j'accuse
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